• L'espérance de vie helvétique occupe la deuxième place au classement mondial. Sur les vingt dernières années, c'est en Suisse que l'espérance de vie a le plus augmenté. La preuve que notre système de santé compte parmi les plus performants au monde.
  • La santé représente certes 12% du PIB national, mais également 15% des emplois.
  • Les initiatives proposées par le PS et le PDC n'apportent pas de solution novatrice. Pour limiter les coûts, il faudrait s'assurer que les primes n'augmentent pas plus rapidement que les coûts réels de la santé.
  • Le transfert de prestations médicales de l'hospitalier vers l'ambulatoire a permis une économie de 30%, mais uniquement pour les cantons. Les coûts de l'ambulatoire sont totalement couverts par l'assurance maladie. Une situation qui ne peut que se répercuter les primes.
  • Les médecins doivent adapter leur pratique selon les préférences des patients et leur situation. La solution se trouve dans une médecine optimale, et non plus maximale. Les patients, en tant qu'experts de leur propre santé, doivent prendre les bonnes décisions pour limiter les coûts, en s'appuyant sur leur médecin de référence.

"C'est un défi politique majeur qui concerne toute la société: comment maintenir la qualité et l'accessibilité des soins, mais éviter qu'on aille vers une médecine à plusieurs vitesses?"

Voir l'interview au 19h30